Pv au prem's qui réponds

Schame soupira. Elle se passa la main dans ses cheveux d'un geste las, puis regarda autour d'elle d'un regard morne.
L'infirmerie où elle soignait depuis presque déjà dix années était une grotte un peu à part des maisons des Whites. Cette grotte avait une large ouverture - pour permettre au malade de respirer- et était suffisamment éclairé. Elle était beaucoup plus organisé que les grottes de Blacks : elle se divisé en trois parties. La partie qui était éclairé et en même temps dan 'l'ombre était la plus grande : c'était là où les malade "logeaient". La partie "moyenne" était recouverte par un tapis aux couleurs chatoyantes. Dessus, il y avait quantité d'herbes, de plantes, de fleurs, d'oignons, et des remèdes déjà préparés, tel racines écrasés dans un petit pot ou herbes coupées en petits carré posé directement sur le tapis. Enfin, la troisième parties, la plus petite, était l'endroit le plus sombre de la grotte, tout au bout : là-bas, il y avait des corps morts, ceux qu'elles n'avait pu sauver, et, à côté, un petit lit à même le sol : là où elle dormait. Ce n'était pas le meilleur des endroits, avec les morts à côté d'elle qui lui rappelait ceux qu'elle avait laisser mourir sans pouvoir rien n'y faire.
Elle se pencha vers le tapis, à ses pieds, y prit une espèce de pâte verte - des feuilles qu'elle avait malaxés pendant longtemps pour leurs donner cette consistance - et s'approcha d'un des Whites agonisant. Il somnolait, la tête pencher sur le côté, un filet de bave coulant de sa bouche. Elle lui tapota doucement sur l'épaule. L'homme s'éveilla. Aussitôt, en la voyant, il recula en gémissant et ne agitant la main dans tout les sens. Elle resta immobile un instant, et l'homme finit par se rapprocher d'elle, et à la fixer, sans presque aucune expression sur le visage. Alors, tout doucement, elle détacha un bout de la pâte verte et lui mit dans la bouche. Il se mit immédiatement à hurler, comme s'il voyait des choses terrifiantes que elle, ne pouvait voir. Elle essaya de le calmer en lui parlant d'une voix douce, calme et apaisante. Le Whites continua de gémit et de haleter, puis il finit par s'endormir. Schame le cala dans une position plus confortable, puis alla s'asseoir les bras autour des jambes, le menton sur les genoux, dans un coin de la grotte, et observa ses malades pour voir si l'un d'eux avait besoin d'elle. Sa vérification terminée, elle s'accorda cinq minutes max de répit.
Il y avait beaucoup de malade en ce moment, et pourtant, il n'y avait pas de guerre. Mais la plupart d'entre eux n'était pas gravement blessés et avait quittés l'infirmerie rapidement ; quand à d'autre, comme cet homme à qui elle venait de donner de la pâte verte... Elle laissa son esprit rêver un petit moment, puis, doucement, elle revint sur terre. Elle s'étira un peu, puis alla vérifier sur le tapis ses réserves.

| Shame, l'infirmerie est une maison, pas une grotte ! Les grottes c'est chez les Blacks. |

J'allai en inspection, vérifier que Schame, l'infirmière, se débrouillait bien. Dans ma main, je tenais du bout des doigts une tasse de tisane. Façon de parler parce que derrière-moi il y avait une des chevaux à perdre de vue qui portaient des coffres remplis de cette tisane. J'approchai déjà, en vue de cette petite infirmerie, proche de la plaine où se passent en général des batailles peu importantes, des défis, ou bien mes confrontations à Hella, avec quelques uns de mes soldats, qui ne s'en sortent pas toujours indemnes. Je toquai à la porte, j'attendis 3 secondes, puis poussai la porte. C'était une sorte de politesse aux infirmières, qui n'avaient pas toujours le droit de parler, et qui pouvaient être à côté d'un agonisant et crier "ENTREZ !!" serait vite considéré comme déplacé. Schame étaient courbée, à regarder les petits blocs de plantes, les bocals, et plein d'autres brimbranbalous*du genre.
- Bonjour, Schame, je t'ai apporté de quoi boire, et pour tes patients aussi. C'est une remède de mon invention très puissant, utilise-le avec modération. Tu te débrouilles, au juste ? Tu ne veux pas une maison à côté de ce réfuge ? C'est étouffant, ici ! Allez, Schame, accepte. Je sais que tu respectes ton honneur, mais c'est pas la peine de souffrir pour rien... Schame, décide.
Je la regardai, souris de mon sourire convainquant. Gentil. Chaleureux. Schame en avait besoin, de la chaleur, de l'attention... il lui fallait un homme.

*Terme de leur époque : bricoles

[Dans le cas de Schame, ça ne pourrait pas être une grotte ? Pas du même genre que les Blacks, hein... Parce que dans une maison, les malades sont enfermés ♪ ]

Schame fronça les sourcils. Il ne restait plus de feuilles de bruyères... Il faudra qu'elle se dépêche d'aller en chercher, mais ce n'était pas la plante qui poussait le mieux dans les environs. Préoccupée par ses pensées, elle sursauta en entendant quelqu'un entrer. Elle ne l'avait pas entendue frapper...
Avant qu'elle n'ai eu le temps de se retourner, elle entendit la voix d'une jeune femme qui lui parlait :
- Bonjour, Schame, je t'ai apporté de quoi boire, et pour tes patients aussi. C'est une remède de mon invention très puissant, utilise-le avec modération. Tu te débrouilles, au juste ? Tu ne veux pas une maison à côté de ce réfuge ? C'est étouffant, ici ! Allez, Schame, accepte. Je sais que tu respectes ton honneur, mais c'est pas la peine de souffrir pour rien... Schame, décide.
Elle vit le beau visage encadré de cheveux blancs de Whity. Même si elle était dans le Clan des Whites de puis assez longtemps, elle n'avait pas beaucoup croisé sa chef, et cela la troublait toujours beaucoup. Elle s'inclina dans un e maladroite révérence, et bredouilla :
- Bonjour... euh... madame... couina-t-elle tandis que, dans un geste de la main qu'il pria pour qu'il passe inaperçu, elle lissa sa petite robe. Mais je préfère rester ici, si jamais des .. des malade, pendant que je... euh... dort.... meurs.. eh bien...
Elle lui lança un regard implorant, tandis que n même temps, elle regardait à part le tas de mort dans son coin. Si jamais elle devait laisser le double de vie partir, elle ne se le pardonnerai jamais ! Elle espéra que Whity comprendrait.
Elle tendit la main vers la tasse de tisane, la prit et, avec mille précautions pour n'en pas renverser un quart de goutte, le posa délicatement sur un coin du tapis où il ne risquais pas de se renverser. Puis elle se redressa, ses cheveux blonds se balançant autour de son visage fin, et refit face à sa chef. Elle crut surprendre une expression curieuse sur le visage de Whity et, aussitôt, baissa le regard.