Pv' au premier qui répond [SAUF HELLA!!!]

Étoile arriva en marchant dans la prairie sans reliefs marqués. Une fois qu'elle fut arrivée au milieu de cette plaine verdoyante, elle se laissa tomber sur le dos et croisa ses mains derrière sa nuque. Contrairement à ce que pensait tout le monde, elle était là, bien calme et tranquille, presque somnolente et regardait les nuages onduler et faire des courbes amoureuses sous le ciel turquoise. Elle se surprit à penser à sa famille et à laisser couler une larme le long de sa joue. Elle se ressaisit immédiatement et chassa du bout des doigt mais sèchement la larme prête à s'infiltrer dans la terre. Elle pensa aussi au fait qu'en temps que White, elle ne pouvait pas accepter de ridiculiser son clan en laissant tout le monde savoir qu'elle, guerrière de son niveau, pleur les morts. D'autant plus qu'elle avait une mission, aider le clan à se débarrasser de ces foutu bestioles vertes qui s'infiltraient partout... Au bout de quelques minutes seule et calme sa réspiration devint régulière et, Étoile partie dans les rêves les plus lointains...

J'arrivais dans cette plaine, mine de rien, mais, par conséquent, je rêvais. Je rêvais d'un monde meilleur, rempli de bonheur et de rires. Elle aimait cette plaine et, l'appellait la Plaine des Rires, contrairement aux religieux qui appellaient ça la Plaine de Dieu. C'est vrai que le ciel turquoise ne laissait paraître aucun signe de précipitations et portait bien son nom, alors, je me rappellais d'une poésie que j'ai citée à l'homme de ma vie, mort à cet instant, je regardais les nuages un instant, l'unique nuage semblait avoir pris la forme de son visage...Carzon me manquait et une larme glissa sur ma joue, une larme qui, depuis des années, tardait à sortir. Je me forçais à être une chef calme et pas une pleurnicheuse mal organisée. Sinon, je me serais tout-de-suite transformée en sirène, si il le fallait.

Les Whites étaient un clan riche en émotions, rires, joyausité. Mais aussi craintes inombrables, peur, faim. Personne n'avait réellement faim pendant des jours, il y avait des foires où on vous offrait des repas ou des ingrédients gratuits.

Soudain, mes sentiments remontèrent à la surface, le vent qui me faisait virevolter les cheveux me faisait à présent mal, tout me semblait blessant, tranchant, écoeurant...mes souvenirs...

Ma mère qui meurt, ma meilleure amie qui me trahit pour ses intentions sombres et machiavéliques, ma soeur qui me quitte et va rejoindre sa âme soeur, et maintenant? les Fires qui résistent qu'avec grande peine aux Blacks, ce fut trop.

Ce fut beaucoup trop, je m'éffondrais e poussant un cri de détresse, d'effroi...

De désorientation dans mon esprit, de malaise, de rupture....
-RAAAAAAAAAAAAAAHH!
Mon cri fut horrible, malheureux, puissant.

Je perdit connaissance.

Anis tressaillit, un cri venait de retentir. Un cri de douleur et de tristesse. Un cri qu'elle reconnaîtrait parmi milles autres si il le fallait. Elle le reconnaissait... très bien , elle l'avait hurlé tant de fois, chaque mort souvenue provoquées ce carnage sentimental. Elle empoigna son sabre et regarda autour d'elle, avec un soupçon d'intrigue. Elle vit, sur la colline, une femme merveilleuse, habillée d'or et de blanc, de loin ses cheveux blancs tirant vers l'argenté lui retombaient sur le visage. En un mot, la créature était magique. Elle serra le sabre encore plus fort, le mit devant elle et commença à courir vers la jeune dame et à sa grande surprise il...ne se passa rien. Les derniers mètres qu'elle parcourut étaient la course contre une mouche affolée, non mais en fait, elle ne faisait pas exprès d'être au niveau de cette sale créature. De près, la dame allongée à terre était encore plus belle que vue de loin, logique. Elle prit la femme dans ses mains ~~(version sac à patates)~~ (version "mariée") Et courut l'appuyer contre un arbre...Dès que ses cheveux découvrirent son visage, ne put que commencer à hurler quand ses deux mains plaquées sur la bouche lui empêchèrent de réveiller la moitié de la capitale, la jeune femme était Whity, la chef de son empire. Si elle la sauvait elle deviendrait sans doute quelqu'un de...très, très, très populaire. Quoi? Anis, la grande guerrière assoiffée de vengeance contre l'empire adverse pensait à la popularité, nooooon, impossible! Elle attendit en silence que la chef se réveille, quand à l'adverse, le cerveau de Anis se réveilla, elle avait peut être le corset trop serré? Il ne faut pas prendre le risque de passer cette chance de sauver cette jeune demoiselle. Elle coupa, avec son sabre, tous les fils en cuire qui enveloppaient la jeune dame, la robe se déplia un peu puis...il ne se passa rien non-plus, Anis commençait à paniquer quand...

[Whââ l'écrituuure!]

J'étais dans un grand trou noir, béant. Je ne faisait pas de rêves...des cauchemards, un cauchemard. Mais c'était toujours le même qu'avant. Hella qui écrase ma capitale devenue maquette et moi, courant dans tous les sens comme une chèvre affolée. Et là, un homme, grand, beau, séduisant...intervint dans le combat, mini-moi VS super-Hella. D'un seul coup d'épée, il acheva le cheval de Hella, de l'autre, (poing) Il ~~cassa la gueule~~ ~~pêta le nez~~ donna un grand coup sur ~~la tronche~~ le visage de Hella, ce qui la fit perdre connaissance. Je ne voyais pas le visage de l'homme, il était comme caché, pourtant, l'homme avait un visage, avec un nez et une bouche, et avec cette bouche il...

À cet instant, j'ouvris les yeux, mon front couvert de sueur. Mes souvenirs me faisaient s'évanouir, maintenant? Qu'est-ce que ça sera devant Hella, alors! Puis, je vis un visage, amical. Ce qui me rassura qu'à demi.

-Qui...qui êtes-vous? Êtes-vous dans l'Empire adverse...si oui, aurez-vous le courage de m'abattre, et savez-vous au moins qui je suis?

Anis avait les yeux remplit de larmes, comment, comment était ce pensable, sa reine la prenait pour une criminelle en folie, d’accord, elle était un peu comme ça mais pas… pas au point de commettre cette énorme erreur.
Ainsi, tout le monde, absolument tout –le-monde la prenait pour une sorte de monstre ravageur, elle assaillit de sentiment, triste et serviable, personne ne savait qu’elle aussi pouvait se montrer très aimable et sympathique.
Elle essayât de paraitre calme mais tout le monde même un sourd aurait compris qu’elle pleurait.
-N… non, je s… suis Anis Anders, guerrière de la troi… troisième division des armées, générale en chef. Je vous est vu inconsciente, j’ai pris peur. Pardonnez moi si j’ai était bête selon vous, mais ne me méprisez pas comme tout le monde, par pitié…
Anis ne supporta pas l’idée d’être haïe par sa propre chef. Elle explosa en sanglots.

J'étais désolée, ai-je fait pleurer cette jeune femme aux cheveux d'un rouge léger? Apparemment, oui. J'ai été certainement trop rapide en la jugeant comme une folle-dingue.
-Veux-tu me pardonner, guerrière. J'ai été stupide et ton acte est juste, tellement juste que je te considérais même comme ma demi-soeur, et en récompense, une totalité de respect...
Je m'arrêtais un instant pour la contempler. La jeune femme vêtue de la tenue guerrière un peu tirant vers la blanc des troupes guerrières Whites me rassura.
-Vous serez désormais la lieutenante des Whites. Cet acte m'a encore plus convaincue de mon choix. Je vous observais depuis tant de temps, jeune femme, que je pense même que tu arrives à ma hauteur pour la combat...si, si, j'insiste. Et maintenant, si tu veux bien, tutoye-moi.
Je lui lançais un regard plein d'admiration melangée au remerciement. J'étais heureuse.
Pour la première fois depuis le temps que ma soeur est partie, quand elle l'a fait, j'étais en détresse totale. Maintenant, je suis carrément contente. Fière d'avoir trouvé une lieutenante de ce rang, tel que celui de cette jeune femme.
-Rappelle-moi ton nom, déjà?
C'est la chose la plus bête à faire. La plus stupide, oublier le nom de celle qui vous a sauvé la vie...Mais ce qui était fait est fait, j'espère que la jeune guerrière...pardon, lieutenante depuis 3 minutes, ne sera pas véxée...
-Si la question ne te vexe pas, bien sûr...Excuse-moi de t'avoir faite pleurer...

Anis cessa de pleurer dès a première phrase de la reine des Whites. Elle tressaillit notamment au moment où elle fût nommée lieutenante des Whites. C'était impossible, elle? Elle devait rêver, et même si elle rêvait, ça n'était que trop d'honneur pour son geste minime. Après tout, elle n'avait fait que détaché le corset de sa chef et l'avait simplement déposée contre un arbre. De plus, sa chef aurait peut-être préférée rester seule, elle répondit simplement mais avec respect :
-Je suis navrée, mais ça n'est que trop d'honneur, je ne puis accepter jamais je ne parviendrait à placer quelque chose de correct dans mes actions.
La belle et jeune chef des Whites ne parut pas l'entendre et poursuivie :
- Et maintenant, si tu veux bien, tutoies-moi.
Anis, ébahie, fixa un point au loin, dans le vague et plissa les paupière, une jeune personne arrivait sur un cheval, mais encore trop loin pour présenter tout danger. Étoile fixa ensuite le sol, gênée.
-Jamais je n'oserais le faire. Que de respect je vous doit et ô jamais je ne le ferais, poins pour vous contredire madame. Mais j'aurais honte de vous traiter ainsi, ma reine.
Anis n'osa pas demander mais elle s'interrogeais sur le fait que sa reine ne répondais pas et enchaînais les paroles de sa voie de miel.
D'ailleurs, celle ci fit comme si anis n'avait pas répondu et demanda:
-Rappelle moi ton nom, déjà?
-Si la question ne te vexe pas, bien sûr...Excuse-moi de t'avoir faite pleurer...
Cette fois ci, Anis parla plus fort pour s'assurer que sa supérieur entendrait:
-Ne vous excusez pas, c'est moi qui devrait m'excuser, j'ai était bête.
Elle se rappela aussi de l'autre question et se précipita sur ses paroles:
-OH! Euh... excusez moi, quelle ingrate je suis de ne poins répondre à vos demandes... Eh bien... je m'appelle Anis Anders. Plus connue sous le nom de : Killer Girl. Mais par pitié, ne m'appelez poins comme ça, ce nom me rappelle TOUT, absolument TOUT!
Anis était persuadée que la jeune femme comprendrais.

J'arrivait dans la plaines des rires. J'étais à demis pliées sur Nancy pour éviter que le vent ne m'arrive dans le visage. Je fit ralentir Nancy et m'arrêta. Je sauta au sol, une légère brume entourait la clairière. Krine avait dût s'arrêter et m'avait dit de continuer seulehttps://black-and-withe.forumgaming.fr/la-plaine-f27/mort-mais-amoureux-t68.htm. Ainsi donc, je me retrouvait seule dans la clairière. Au bout de quelques minutes d'attente, j'entendis des bruits... ou plutôt des parole.
-Lieutenant... respect... tutoie...
C'était tout se que je comprenait. L'une des voies me paraissait familière. Je m'avança prudemment et, à ma grande surprise, vit Whity plaquée contre un arbre, une guerrière plutôt jeune à ses côtés. Cette guerrière avait une hache de combat à la main!
Je compris rapidement (ou au moins, je CRU comprendre) que la guerrière devait être lieutenante des Blacks, qu'elle ordonnait à ma sœur de la respecter et qu'elle n'avait néanmoins aucune permission de la tutoyer. A la vitesse grand-V, j'empoignai mon sabre devant moi et couru vers l'assaillante. Une fois à la bonne hauteur, je sauta en avant, et fit rouler avec moi la lieutenante au sol. Quelques secondes plus tard, j'avais une mains prête à l'étrangler, tandis que l'autre empoignait mon sabre et le tenait à deux doigt de sa gorge.
Je lui cracha d'un trait :
-SALLE PETITE MER** (mot censuré) TU PEUX M'EXPLIQUER C'QUE TU F'ZAIS LA !
Je faisais ça, pourtant, son visage me rappelait quelqu'un. MAIS QUI???

Bon, mesurons le degrès de dibilité de la situation...Je dirais 100%, bon allez 90% pour la route. Je suis adossée contre un arbre, les poumons en feu, ma chère soeurette au point de zigouiller la fille qui m'a sauvée la vie au nom de Anis Anders...cool ! Je me releva brusquement et j'attrappa le poignet de Mélodine qui tenait le sabre. Je m'interposa en criant presque :
-ATTENDS!!! ARRÊTE! Mélo, cette femme m'a sauvée la vie et en plus elle est la nouvelle lieutenante des Whites! Si tu l'égorges, tu déclares ouvertement la guerre contre les Whites! MAIS ARRÊTE PUTA**!!!
Mes poumons me faisaient à présent un mal atroce. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi une simple chute du haut de mes... 1m 8O...MAIS BON QUOI!!! Puis je me rasseya, doucement, une vague de chaleur emplissait mon corps, je pris Paradise sur mes genoux (Paradise c'est mon Kumas) et le caressa avec des mouvements emplis d'affection. Je regardais les yeux noirs de Mélodine, soudain, je remarqua, surprise: Je pleurais...

Anis vit la forme anciennement floue sauter de son cheval et courir vers elles, la forme à présent normale et visible lui sauta dessus, elles roulèrent comme ça, Anis essaya d'attrapper sa hache, mais l'assaillante lui mit le sabre sur la gorge tandis que l'autre s'apprêtait à l'étrangler. Anis ne comprenait pas ce que disait la femme brune qui voulait, on dirait, la tuer, mais comprit le mot "MER**" ce qui ne lui plut pas forcément, elle s'apprêta à se retourner rapidement afin de se retrouver à plat ventre pour pouvoir saisir sa hache mais juste à ce moment la voix de Whity fusa:
-ATTENDS!!! ARRÊTE! Mélo
Anis n'écouta pas la suite, elle était choquée par le début de la phrase de Whity, Mélo? Mélodine? AU SECOURS!!! Elle était en plein combat contre l'ancienne lieutenante, la meilleure guerrière...Après Whity, bien sûr! AAAAAAAHH!
-E...a...u...e...a...o...Je suis euh...la merd...euh, je suis effictivement la lieutante des... Euh, Whites et..euh, JE NE VEUX PAS MOURIIIIR!!!
Euh personne n'a jamais envie de mourir...non? Anis soupira, si sa mort arriverait à cet instant, autant l'acceuillir...fraîchement! Anis ferma les yeux...

(Je préviens que l'intégralité de ce que j'ai mis a était discuté et accepté).
Je sursauta au moment où Whity m'annonça que la jeune femme était White et l'avait sauvée. Admirative, je relâcha prise et observa la jeune femme de haut en bas. Elle était magnifique... tout simplement magnifique... Et en plus d'être magnifique, elle était lieutenante. Je bafouilla maladroitement :
-Euh... excuse moi, tu comprends c'est... enfin... j'me disait bien que tu me rapellais quelqu'un mais... enfin bref, excuses moi... Et euh... bravo pour ton nouveau rang... Félicitation...
J'avais dit ça tout en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
Et c'est juste à ce moment que Flocon de Neige (mon Kumas) courut vers moi...
Je me mit à genoux dans l'herbe et tendis les bras vers lui. Il se fourrat contre moi et je me mit à le caresser tendrement. Puis, je me releva.
Bizarrement, comme pour se faire passer un message, on se regardât, les yeux dans les yeux.
Mes caresse furent plus rudes et je me mit à le griffer plus qu'à le caresser de bout des doigts.
Tout ça, parce que je senais un danger, mais pas un danger pour moi, un danger pour...
Je tomba à genoux, fixa le vague, sans rien regarder.
Un danger, pour Krine!
Je me releva d'un bond, aussi rapide que gracieux, Flocon (surnom de Flocon de neige) dans les bras.
Sans réfléchir, je sauta sur ma licorne : Nancy. Elle galopa sous le soleil qui ne réillonait plus pour moi, Krine était en danger, je devais le secourir!

Étonnée du compliment, Étoile allait lui répondre qu'elle ne méritait pas ce rôle lorsqu'elle remarqua la main qu'avait tendu Mélodine vers elle. Anis allait -par politesse- attraper la main aidante, se relever et remercier l'ancienne lieutenante de l'avoir comprise lorsque celle-ci tomba à genoux dans l'herbe et accueillit avec chaleur un mignon "renardeau" (si je peux le dire ainsi) blanc qui arrivait, essoufflé. L'ancienne lieutenante et le petit animal de fixèrent quelques secondes et Mélodine parti en courant vers sa licorne, le "renardeau" dans les bras.Anis bredouilla bêtement en fixant les doux yeux de Whity, assise et apparemment pas bien. :
-Euh... elleuuuh... elle fait... elle fait... quoi là et euuuh... euuuh... vouuus... alleeeeer... bien ma reine??

J'allais bien physiquement mais moralement j'étais malade. Peut-être gravement.
-Elle va rejoindre son amour...sait-tu ce qu'est cet animal, l'animal blanc que fixait ma soeur? Sais-tu comment il s'appelle?
Elle respira, attendit que sa respiration se calme et continua:
-...pourquoi est-elle partie, le sais-tu?
Je savais tout. Ces animaux, je les connaissait des bouts des pattes, jusqu'aux oreilles. Ma douleur reflua, je fus heureuse de mes gestes. Mon Kumos à moi ronronna plus fort, déplia les ailes et me regarda l'air heureux lui-aussi. Ses cicatrices étaient de plus en plus colorées. Je savais que je ne devais pas suivre ma sœur, elle devait se débrouiller seule. Toute seule...
Sous la pression de la douleur, mon corps se retrouva infiniment faible et je dûs me rassoir contre l'arbre.

Anis allait demander pourquoi Whity n'accompagnait pas sa soeur dans sa course affolée avec son "Kumos" lorsque celle ci lui demanda :
-Elle va rejoindre son amour...sait-tu ce qu'est cet animal, l'animal blanc que fixait ma sœur? Sais-tu comment il s'appelle? Et elle y répondit simplement :
-Je ne sais rien de tout cela...
Étoile remarqua que Whity tentait tout de même de se calmer, ce qui est normal après toutes ces émotions. Whity lui demanda :
-...pourquoi est-elle partie, le sais-tu?
Anis qui ni comprenait PRESQUE plus rien demanda éberluée tout en répondant :
-Votre sœur à un amant ?
Et au loin, elle vit Mélodine revenir à "licorne". (désolé mais en vrais on dit bien à cheval... XD).
-MAITRESSE ! REVOICI VOTRE SŒUR !

J'arrivais enfin à la plaine des rires. Je sauta du dos Nancy Et la prit par les renne, laissant Krine sur son dos. Je couru comme une malade jusqu'à ma sœur. Tellement pressée que je courrais plus vite que ma licorne galopait. Au moment où j'arrivais vers Whity, je fit un freinage forcé, une jambe pliée, l'autre tendue en avant. Se qui arracha de l'herbe et fit s'éjecter un peu de terre qui tachât la robe de ma sœur. Mais qu'importe : Je lui demanda : (lire extrêmement rapidement) :
- WHITY ! DES LARMES D'ANGE ! IMMÉDIATEMENT !
Et deux secondes après, j'étais tournée vers la lieutenante :
-Lieutenante ? Et ben prouves le ! MONTRE TOI UTILE ET ESSAYE DE PANSER LES BLESSURES DE KRINE !
Puis de nouveau vers Whity :
-Bon, tu as le doit à des explications mais qui soient rapides (lire très rapidement) :
-Je suis arrivée dans la plaine.
-Je n'ai d'abord rien vu.
-Krine m'a appelé avec les forces qui lui restaient.
-Je l'ai vu à semi-mort !
-ET JE L'AI RAMENÉ ICI POUR QUE TU ME REFILES L'ANTIDOTE !
-AIDE MOI MERDE ! C'EST SA VIE QUI EST EN JEU !

Extrêment calme, un Minslarms* sortit de ma main, comme d'habitude, et un autre piocha dans ma sacoche un flacon en cristal contenant ce liquide. Un mélange de bleu, d'argent et de doré. Bizarre, liquide, vaseux. Un Minslarms ouvrit délicatement le flacon et l'autre y prit une goutte de larmes, il la déposa, comme si elle aurait été solide, dans la bouche ouverte de l'élfe (Car c'en était un). Les Minslarms rentrèrent dans mon corps et je pus sortir de ma concentration:
- Il sera guéri dans peu, mais avant, peux-tu me réveler qui a eu l'honneur de cette guérison à la frontière de mort?
J'eus un regard pour le jeune homme, pitieux à la fois, et soucieux. Qui étais-ce? Mélodine avait peut-être rejoint la cause des Blacks, en était-ce un? Depuis le temps que je n'ai pas vu ma soeur, tout peut arriver! Tout! Malgré ma tension, j'étais ravie de la revoir.

Ravie à mort...

*Créature sortant de la main de son propriétaire. Capable d'accomplir tout et n'importe quoi. Sacré hypnotiseur.

J'assistais à la scène avec béatitude, l'une des sœur s'agitait et trépignais tandis que l'autre était calme et laissai ses Minslarms faire le travaille. Moi, j'étais là, et je me sentais de plus en plus inutile. J'avoue que je trouvais le jeune homme très séduisant mais je ne pouvait rien faire pour lui. Je me sentais d'une inutilité incroyable. je me rapprochais gracieusement (bien qu'à quatre patte) de la reine des Whites qui contemplait son travail avec satisfaction. Je lui demandais :
-Qui est-ce ? Que puis-je faire pour lui ?
Je me rassis en pliant les jambes contre ma poitrine et les entourais de mes bras. Je me sentais d'une inutilité que cette position pouvait prouver, alors que Mélodine, elle, à genoux soutenait la tête du jeune homme en l'implorant de vivre.

Je voyais du noir, partout du noir... des ténèbres envahissants... je fis le tour de moi même, et dès que j'arrivais à mon point de départ, je remarquai une lumière éblouissante. Je tendis ma main invisible, j'y arrivais pas, je ne touchais pas la lumière. Alors, j'avançai encore et encore. Jusqu'à arriver à une paroi de lumière blanche luisante, comme une bulle de savon. Je franchis la paroi, la bulle éclata, j'ouvris les yeux.

La première chose que je vis, se fût une Mélodine, les larmes aux yeux, m'appelant par mon prénom et me répétant qu'elle m'aimait et que je lui avait flanqué une frayeur impardonnable. Je me souvint alors d'elle : Mé-lo-dine ! Mon... ma... ma Mélodine, MON ange gardien. J'avais envi de me précipiter sur elle pour l'embrasser, mes forces ne me le permettaient pas, malheureusement. Pourtant, je réussi à m'asseoir, je la contemplait rapidement et passais mon bras dont l'os n'était pas brisé autour de son cou. Je la rapprochais de moi et l'embrassait. Elle n'opposa apparemment aucunes résistance. Je l'embrassais derechef, avec de plus en plus de fougue. J'ignorais entièrement la présence du public derrière moi, aucune importance, Mélodine et moi, ensemble, c'était tout se qui comptais. Plus longtemps durais notre embrassade, plus elle était... "sensuelle"?

J'arrêtais de l'embrasser, me reculais un peu puis grimaçais, l'os de mon avant bras et mon poignet tout les deux cassés me faisait ultra, giga, hyper mal !

Après avoir embrassé Krine avec fougue, je le vit grimacer et grimaçais à mon tour, je n'aimais pas le voir souffrir. Je l'aidais à se relever et dit à Whity :
-Bon, c'est pas le moment de faire les présentation. Tes Minslarms sont elle capables de le soigner ? Au plus vite... Pour ainsi dire : je ne pourrais pas me retenir longtemps.
Je savais que ma sœur comprendrais très bien que ma seule et unique envie à pars le fait de soigner Krine était de l'embrasser, ça faisait seulement quelques heures que je ne l'avais pas fait mais j'avais l'impression que plus d'un siècle s'était écoulé. Sans doute à cause de l'amour... sans AUCUNS doutes...
Je me retournais vers Krine Que je soutenait par la taille et lui murmurais comme à un enfant, déposant un baiser sur son front :
-Ça va aller... Tout va bien ce passer et nous reviendront à notre vie normale et peut-être... A une future famille...
J'affichais un sourir gêné, c'est sûr, c'est pas facile de dire ça à celui qu'on aime depuis seulement deux mois et quelque...

Déjà, je répondis à Anis :
- Non. Tu ne peux rien faire pour lui.
Après, à Mélodine :
- Non. L'élexir fera parfaitement son travail. Cependant, un effet secondaire se produira. D'ailleurs, tu le connais, soeurette.
Je soupirai
- Il va peut-être devenir un ange, comme moi, quelques temps auparavant.
J'hésitai à raconter mon histoire, aussi triste soit elle, aussi signifiante.
- Je suis désolée, peut-être que ça ne se produira pas, mais dans tous les cas, ton homme aura une vie heureuse et éternelle, à tes côtés.
Un vague de tristesse empreinte de nostalgie me submerga. Je m'assis contre l'arbre, ramenais mes jambes, les mis contre ma poitrine et mis mes mains DESSUS, après, je mis ma tête dedans, mes pleurs résonnaient doucement.

- Pas comme moi...
Crying or Very sad

Je sursautais, si j'avais bien compris, Whity m'avait dit que Krine serait un ANGE ! MAIS C'EST COOL ! A part si Krine ne voulait pas... Puis, elle commença à pleurer, ça me brisa le cœur car JE lui avais brisé le cœur. D'abord, notre père était mort, puis, son amant, sa fille puis, c'était comme si moi aussi. Je me sentis coupable comme jamais. Je chuchotais à Krine :
-*Ne bouges pas...*
Je me rapprochais de ma sœur, et lui murmurais :
-"Je suis désolé, je suis injuste, même... cruelle. Je... je n'aime pas te voir comme ça... Excuses moi, je n'aurais jamais dûs... Je ne sais pas comment faire. Pour dire ainsi, je... Krine est très solitaire *sauf pour moi, pensais-je* et rechigne à poser le pied dans ta capitale... je...
A mon tour, je "troquais" ma position accroupie pour m'assoir à côté de ma sœur, plier la jambe droite, et enfouir mon visage dans mes mains, posées sur mon genoux et sangloter :
-"Je ne vaux rien, à croire que tout le monde regrette ma naissance, que je la regrette. JE la regrette... Je ne supporte pas de te voir comme ça... Regarde moi, nan mais regarde moi, un... un monstre, voilà se que je suis ! Ça me dégoûte d'être moi même et de me souvenir de... de mon... notre enfance, tu ne me mérite pas..."
A ces mots je m'endormis... Ou plutôt, je replongeais dans mes souvenirs les plus profonds... Moi et Alia jouant dans l'eau d'une marre fraîche quand nous avions 2 ou 3 ans. Puis, moi et elle à 11 ans dans un fou rire dont je ne me souvenais même plus la raison puis, moi, rédigeant une lettre pour lui avertir mon changement de peuple et de nouveaux des souvenirs heureux.

Mélodine a écrit:: tu ne me mérite pas..."

Ca ne serait pas plutôt JE ne TE mérite pas ?
Je ne pourrais pas faire un PV très long...

Je laissais Mélodine aller parler à sa sœur tandis que je repensais à ce qu'elle venait de me dire, sur la famille, une bonne idée en perspective... Je vis qu'elle aussi se mit à pleurer en parlant à sa sœur et j'eus du mal à me contenir d'aller les réconforter. Mais elle me l'avait demandé, je ne pouvais qu'obéir. Puis, Mélodine se plongea dans un sommeil que je connaissais bien, elle devait être assaillit de souvenirs en ce moment. Finalement, je me rapprochait des deux sœurs pour venir dire qu'il était tant de partir et que je ne serais jamais assez reconnaissant envers Whity mais au bout de quelques pas, une douleur infaillible me lacérât le haut du dos et je tombais à genoux en hurlant. Tandis que mes cheveux et mes vêtements prenaient une teinte blanche, deux ailes jaillirent du haut de mon dos dans une giclée de sang (blanc, à mon grand étonnement). Le soleil me parut d'un coup tellement éblouissant que je dus me retourner pour éviter qu'il ne me brûle la rétine, comme si, d'un coup, il avait était plus brillant.

Spoiler:

A dire vrai, je n'était pas endormi, j'avais simplement fermé les yeux plongé dans mes souvenirs. C'est pour ça que j'entendis les pas de Krine. Je réouvris les yeux, devinant qu'il voulait qu'on rentre à la "maison", je ne voulais pas, je pensais :
* Certainement pas ! *
Mais je savais que c'était mieux pour lui, pour moi et pour tout le monde. Je relevais discrètement la tête vers lui. Soudain, il tombât à genoux et hurla, un hurlement si fort que j'eus l'impression qu'il me perçait les tympans. Je me levais d'un bond, bousculant Whity en criant son nom pour lui ordonner de cesser de pleurer et de venir. Quand j'arrivais vers Krine, il était recroquevillé sur lui même et hurlais de douleur. Je soutenais sa tête en demandant, persuadée qu'il m'entendrait (je ne prêtais pas attention à ses ailes, trop occupée par son état, je les avait à peine remarquées) :
-KRINE ! KRINE, RÉPOND MOI?!
J'eus carrément l'impression qu'il allait mourir tant il avait l'air de souffrir et j'appelais ma sœur d'une voie sévère et alerte :
-Whity !!!
La flaque de sang s'étendait sur le sol. Krine ne criait plus, il était détendu mais les yeux fermés, comme mort.
Cette foie, je hurlais :
-WHITY !!!!!!!

- Je ne peux rien faire, Mélodine, c'est le prix à payer pour être un ange...
Des Minslarms sortirent de mes doigts et commencèrent à réparer une blessure du dénommé Krine. Cette fois, ils avaient pris de légères pinces, et enlevaient le restant de larmes d'ange du corps de Krine. Ils le soignaient diligemment, avec une concentration absolue, plus puissante encore que la mienne. Je me demandais aussi, si ce que j'allais dire, ferait accélerer le procésus.
- Il faut mourir, et trois jours plus tard, revivre. Mais, quand il sera mort, ce sera comme si il était endormi, et tu verras que ses ailes grandiront, peut-être comme Waily, ses cheveux pousseront, et surtout, son sang se modifira. Il faudra le placer dans un espace calme, les cris ne le réveilleront pas, ce sera bien pire encore. Voilà, ben désolée. Moi aussi je suis un monstre, j'aurai dû réfléchir, mais c'est toujours mieux que mourir tout court.
Je guettai le cri, ouvris les yeux, regardai Mélodine. Mince ! J'avais recommencé de pleurer ! Quelle crétine je suis !

J'eus envi de trucider ma sœur quand elle dit que Krine serait provisoirement mort d'un ton calme. Puis, je l'entendis pleurer. Je voulus la réconforter, les seuls mots qui sortirent de ma bouche furent involontaires :
-ET ARRÊTE DE PLEURER, ZUT !
Je balbutiais ensuite, en chuchotant :
-Que... Qu'est ce que j'ai fait... je suis...
Je me levais et partis en courant, laissant mes deux être les plus chers, pour qui j'aurais sacrifié ma vie, derrière moi. Je savais ou j'allais, je le savais très bien...

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